Méthode d’apprentissage du tir au but en rugby

Buter n’est pas naturel ou si peu. Améliorer la qualité de la frappe de balle à cet instant-là passe par un travail en amont regroupant :

RugbyLes caractéristiques du buteur (et en particulier la force et la souplesse) :

  • Du début de la phase montante du membre oscillant à la pose du pied d’appui opposé ;
  • La pose du pied opposé ;
  • De la pose du pied d’appui opposé à l’impact sur la balle ;
  • Le « follow throw ».

RugbyLes données biomécaniques :

  • Positionnement du Ballon (plan vertical) et utilisation des « kicking tees » ;
  • Orientation de la valve et équilibre statique du ballon ;
  • Prise en compte des effets ;
  • Prise en compte du vent ;
  • Prise en compte de l’état du terrain ;
  • Valeurs (voir règle 2 p 27 IRB 09-10) ;
  • Finalité de la course d’élan.

RugbyIl faut ensuite mettre en place différents protocoles :

  • Un protocole de test (mesures préalables, test à dominante technique et test à dominante physique) avec l’utilisation d’une combinaison spécifique ;
  • Un protocole de capture à partir du logiciel Sophus(tm) (http://www.kheotek.com).

pour lister les problèmes et les corriger.

Un exemple de mise en place pédagogique :

Sophus(tm) nous permet de mesurer l’angle que fait le bassin avec le fémur du côté de la jambe de frappe (voir photo).

Tir au but au rugby : mesure de l'angle bassin / fémur

On sait que certains buteurs ont des flexions de hanche de l’ordre de 110°. Pour travailler ce point particulier, les exercices doivent se faire sur ces cibles assez lointaines en essayant de réduire au maximum la longueur de la course d’élan (neutraliser la vitesse horizontale de déplacement du buteur) pour augmenter le plus possible la vitesse angulaire de la jambe de frappe. On ne négligera pas les exercices de musculation (loge antérieure de la cuisse) et d’étirement (loge postérieure) correspondants.

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