Depuis le milieu des années 1980, grâce au suivi de l’état de santé de très grands échantillons de population sur plusieurs années, on sait que la pratique régulière d’activités physiques réduit le risque de mort prématurée et d’être atteint des problèmes suivants :
- maladies cardiovasculaires dont l’hypertension artérielle et les accidents vasculaires cérébraux,
- diabète de type 2,
- dyslipidémies (trop de « mauvais » cholestérol, pas assez de « bon »),
- syndrome métabolique,
- cancer du sein, du côlon (et possiblement cancer du poumon et de l’endomètre, bien qu’à un degré moindre),
- symptômes de la dépression.
- ostéoporose, fractures (activités physiques avec mise en charge seulement, comme celles qui comprennent de la course à pied ou des sauts, ainsi que la musculation),
- insomnie.
Par ailleurs, l’entraînement exécuté en volume suffisant facilite le maintien du poids et permet d’en perdre lorsqu’il est combiné avec un régime alimentaire approprié. Et chez les personnes âgées, l’exercice physique préserve les fonctions cognitives et diminue le risque de chute.
Quand on examine attentivement le lien entre l’activité physique et la santé, on se rend compte que l’on devrait profiter de toutes les occasions – loisirs, déplacements, tâches quotidiennes – pour faire le plus possible d’une grande diversité d’activités physiques. En effet, les effets bénéfiques augmentent avec le volume d’activité physique. Par exemple, faire 90 minutes d’exercice physique par semaine permet de réduire le risque de mort prématurée d’environ 20 %, et en faire 300 minutes réduit ce risque de 25 %.
Bref, pour être en santé, il faut faire régulièrement des activités physiques et sportives. Un peu d’exercice physique, c’est déjà beaucoup pour la santé des personnes sédentaires et en faire plus, c’est toujours mieux, sauf dans les cas extrêmes, très rares. L’exercice physique est donc un « médicament » dont on peut abuser!
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