Actuellement, dans le milieu des poids et haltères, les entraîneurs pensent que le déficit de force détermine à plus ou moins long terme l’option de l’hypertrophie musculaire dans le but d’améliorer la performance.

Les circuits nerveux ne sont améliorables que par des entraînements lourds effectués sur des mouvements polyarticulaires sollicitant d’importantes chaînes musculaires (arraché, épaulé jeté, squat, soulevé de terre).
En revanche, lorsque ce déficit de force diminue dans de grandes proportions ou disparaît, le développement musculaire devient pratiquement incontournable pour que l’athlète augmente son potentiel force. On peut donc dire qu’un athlète dont l’activité sportive suppose une optimisation de la force a besoin, dans des proportions qu’il convient de définir, d’hypertrophie musculaire (ratio à déterminer pour un bon rapport performance/poids de corps).
Chez les haltérophiles, on emploie souvent le terme d’hypertrophie optimale, c’est-à-dire une hypertrophie performante représentée par une masse musculaire fonctionnelle.
Pour en savoir plus :
L’haltérophilie au service de la préparation physique
Olivier MAURELLI, Bruno PARIETTI et Marc VOUILLOT
Éditions Amphora

