Comment combler son déficit de force ?

Actuellement, dans le milieu des poids et haltères, les entraîneurs pensent que le déficit de force détermine à plus ou moins long terme l’option de l’hypertrophie musculaire dans le but d’améliorer la performance.

DéficitLe déficit de force est la différence existant entre le potentiel de force absolue dont dispose un individu et son niveau de performance exprimé lors d’un test donné. Tant que ce déficit reste relativement important, l’entraînement doit être prioritairement axé sur les adaptations neuromusculaires par un travail régulier d’amélioration technique et des efforts maximaux.

Les circuits nerveux ne sont améliorables que par des entraînements lourds effectués sur des mouvements polyarticulaires sollicitant d’importantes chaînes musculaires (arraché, épaulé jeté, squat, soulevé de terre).

En revanche, lorsque ce déficit de force diminue dans de grandes proportions ou disparaît, le développement musculaire devient pratiquement incontournable pour que l’athlète augmente son potentiel force. On peut donc dire qu’un athlète dont l’activité sportive suppose une optimisation de la force a besoin, dans des proportions qu’il convient de définir, d’hypertrophie musculaire (ratio à déterminer pour un bon rapport performance/poids de corps).Déficit

Chez les haltérophiles, on emploie souvent le terme d’hypertrophie optimale, c’est-à-dire une hypertrophie performante représentée par une masse musculaire fonctionnelle.

 

Pour en savoir plus :

L’haltérophilie au service de la préparation physique

Olivier MAURELLI, Bruno PARIETTI et Marc VOUILLOT

Éditions Amphora

A917

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