Certains l’ont bien compris et surtout le mettent en pratique. C’est le cas par exemple du célèbre entraineur de basketball Phil Jackson et ses 10 titres de champion NBA. Au cours de sa carrière de coach il a combiné les meilleures techniques d’entrainement issues des avancées de la science avec les techniques ancestrales visant à la maitrise du corps et de l’esprit. Puisant dans la sagesse orientale, le Zen en particulier, il a ainsi rendu les séances de méditation et de respiration choses courantes dans les préparations d’avant matchs.
Ce qui peut paraître comme une méthode de guru pour l’œil non averti et surtout ceux qui sur leur chemin n’ont jamais regardé du cotée de l’Asie, est en fait plus une recherche d’évolution, de sens à la fois pour Phil mais aussi pour les hommes qu’il côtoyait tous les jours. Par sa passion, son expérience et sa connaissance, il avait pour but de tenter de faire vivre à ses joueurs ces moments de vie intenses. Pourquoi ? Parce que cette recherche de l’immersion dans l’instant présent, cette maîtrise du corps et de l’esprit, cette prise de conscience de l’énergie qui nous habite et de celle qui nous entoure contribuent à nous faire grandir et nous faire évoluer en tant qu’être humain. Une cause ambitieuse qui bien sûr ne résonne pas de la même façon pour tout le monde. Mais les quelques personnes qui ont su profiter de l’inspiration de Phil, ceux qui étaient « prêts », ont sans nul doute senti cette évolution sur le plan humain. Cet exemple dans le sport n’est qu’un parmi des milliers car nous avons tous en tête des personnes qui nous inspirent ou nous ont inspiré, qui par leur actions, leur paroles ou simplement leur présence nous donnent envie d’être meilleur, d’être de meilleurs êtres humains. Car c’est cela dont il s’agit. Cette quête de la zone c’est une quête de cette connexion à quelque chose de plus grand ; une sensation que nous avons tous vécu ou que nous vivrons tous, même si c’est de façon éphémère.