La rigueur, encore et toujours
Avant de monter en voiture, le meneur prend ses guides. Comment doit-il les tenir tout en prenant ses points d’appui pour grimper ?
- Le meneur doit toujours avoir trois points d’appui au moment de monter (et descendre) de la voiture.
- Le coéquipier est à la tête en sécurité, mais le meneur doit quand même pouvoir maîtriser son attelage.
- La tenue des guides pendant l’action de montée en voiture doit correspondre à une tenue de guides existantes dans le menage.
La tenue de guides au moment de monter en voiture est donc la tenue de base à une main.
À pied :
- Dégager les guides de la croupière, en tenue de base à deux mains.
- Se positionner à côté de la voiture.
- Ranger les guides dans la main gauche en tenue de base à une main.
- Ajuster la longueur des guides pour que les guides soient tendues quand la main gauche prend son point d’appui.
- Monter en conservant toujours trois points d’appui.
- Une fois assis, libérer la main gauche de sa prise sur la voiture.
- Laisser les guides filer pour positionner la main devant soi pour mener.
De cette façon, le meneur est à tout moment capable de maîtriser son cheval (arrêter, tourner) si celui-ci prend son départ ou que le coéquipier ne gère pas.
Il n’y a pas de manipulations superflues, le meneur est efficace tout de suite. Une fois assis, il saisit le fouet avec sa main droite libre et peut directement contrôler son équipage grâce au menage à une main.
Mauvaise tenue de guides
Cette tenue, les deux guides à pleine main, n’est pas une tenue de guides existantes pour mener un cheval. Le meneur est incapable de différencier la guide droite de la guide gauche car cette tenue est inefficace pour conduire et elle est également inappropriée pour freiner/retenir le cheval.
Pourquoi ?
- Le meneur monte à gauche de la voiture et s’assoit à droite.
- Lorsque sa main passe de gauche à droite par rapport au cheval, l’ajustage des guides se dérègle. La guide gauche devient plus tendue que la droite.
- Comme le meneur ne peut pas différencier les deux guides dans sa main (séparation de deux doigts), il ne peut laisser glisser plus une guide que l’autre et ne peut réajuster ses guides.
- Le cheval plie la tête à gauche et se déséquilibre plus ou moins sur l’épaule droite. Certains chevaux prennent cette incurvation comme le signal de départ.
Une fois assis, le meneur a donc besoin de ses deux mains pour commencer par séparer les guides et les ranger correctement pour les réajuster. En cas de problèmes, il perd du temps inutilement et n’a toujours pas pris son fouet.
Pendant ce temps, il aura pourtant déplacé deux fois la tête du cheval. Les chevaux en cours d’apprentissage de l’immobilité dans les départs auront beaucoup de mal à comprendre ce que l’on attend d’eux dans ces conditions.
De l’importance de tous les petits gestes…