Depuis l’avènement des paris sportifs en ligne, les bookmakers ont désormais la possibilité de proposer une offre de paris de plus en plus abondante, à la plus grande joie des parieurs. Du type de pari le plus « logique » au plus exotique, les sites rivalisent d’ingéniosité pour attirer une masse de paris de plus en plus importante. Brève revue d’effectif.
Le pari le plus connu est certainement le « 1×2 » (prononcer « un-x-deux »), qui vise à miser sur le vainqueur d’un évènement sportif (qui devient « 12 », ou « un-deux », lorsque le match nul est impossible, par exemple au tennis). La notation « 1×2 » en elle-même a été rendue célèbre par le Loto Foot « papier » ; le parieur qui se rendait dans un point de vente Française des Jeux devait en effet cocher une des trois cases pour valider son pronostic. Le « 1×2 » est véritablement le pari de base ; malgré une recherche d’originalité croissante, le but premier des bookmakers est de proposer des paris « 1×2 » sur le plus grand nombre d’évènements possibles. Le bookmaker peut ensuite raffiner le « 1×2 », en le proposant pour chaque mi-temps prise séparément au football par exemple.
Très répandu également, « l’Over/Under » ou « En-dessus/en-dessous » ne cherche pas à déterminer le vainqueur d’une rencontre, mais le nombre de points qui vont être inscrits durant le match. Si, par exemple, vous avez l’intuition qu’un match de rugby va donner lieu à beaucoup d’essais, sans pour autant savoir de quel côté la balance penchera in fine, « l’Over/Under 44,5 points » vous permet de parier sur le nombre de points inscrit par l’ensemble des deux équipes (dans notre exemple, plus ou moins de 44,5). « L’Over/Under 2,5 buts » est ainsi devenu un véritable standard parmi les parieurs de football.
Les paris à handicap permettent de mettre du piment à une rencontre a priori déséquilibrée, en permettant de placer des paris gagnants même si l’équipe que vous soutenez perd. Au football, il consiste à rajouter artificiellement des buts à l’équipe la plus faible. Au tennis, on peut artificiellement rajouter des jeux, voire des sets à un joueur ! Par exemple, si vous avez soutenu une faible équipe à +2,5 buts et qu’elle perd 3-1, vous remportez quand même votre pari car 2,5 + 1 = 3,5 contre 3. En France, au contraire des pays anglo-saxons, l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne demeure encore très frileuse avec les paris à handicap, qui restent largement interdits, au prétexte que ce sont eux qui donnent lieu aux plus grandes possibilités de tricherie et de corruption. Récemment, la Coupe du Monde de rugby, avec ses nombreux matchs de poule déséquilibrés, a fait renaître le débat autour de la nécessaire autorisation des paris à handicap.
Pour finir, citons des exemples exotiques, qui ne sont pas forcément recommandés aux parieurs débutants mais qui font la joie des joueurs plus expérimentés : le nombre de corners dans une partie de football, la minute du prochain but, la durée d’un match de ping-pong, la nationalité du meilleur marqueur d’un match de rugby, parfois même la couleur de la tenue d’une joueuse de tennis ! Pour l’anecdote, la plupart du temps, ce dernier pari n’intéresse les bookmakers que si les attributs physiques de ladite joueuse méritent véritablement qu’on s’attarde sur sa tenue…
Bon jeu !