« Une superbe expérience et un réel avantage professionnel » – Interview de Marie Le Menn

ITW Marie Le Menn

Actuellement doctorante en psychologie du sport à l’INSEP, Marie LE MENN est la première gagnante du concours « Deviens auteur chez Amphora ! ». Son livre « Handball – Guide de l’éducateur » est sorti en 2015 et s’est progressivement installé dans le haut du classement des ventes. Elle nous fait partager le travail réalisé pour son ouvrage et revient sur le concours qu’elle a remporté.

Comment avez-vous connu le concours « Deviens auteur chez Amphora ! » ?

L’association STAPS de Brest avait relayé une information de l’Association Nationale des Etudiants en STAPS (ANESTAPS), partenaire d’AMPHORA sur un réseau social. J’avais beau être en deuxième année de Master, je ne m’étais jamais réellement intéressée à l’ANESTAPS. Je suis donc allée sur leur site Internet pour me faire une idée de leurs projets, et j’ai découvert le concours AMPHORA dans leurs actualités. Mon premier réflexe fut de regarder si j’étais toujours dans les temps pour soumettre ma candidature, puis j’ai foncé ! J’avais déjà acheté plusieurs livres AMPHORA, donc je connaissais déjà bien et j’appréciais vraiment l’esprit de la maison. Quand j’ai commencé le Handball, à 9 ans, ma mère m’avait d’ailleurs offert Les fondamentaux du Handball édité par AMPHORA.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez su par AMPHORA que vous aviez remporté le concours ?

C’était un peu plus d’un an après ma candidature, et en toute honnêteté, j’ai paniqué pendant quelques secondes. Je me suis dit « Comment je vais réussir à mener ce projet à bout avec des journées qui ne font que 24 heures ? » Ce n’était pas une période facile pour moi parce que j’avais mes cours de psycho à préparer et à donner à mes étudiants de STAPS, je m’étais lancée dans un cursus de psycho en parallèle, et je cherchais des financements pour ma thèse. Cela dit, la joie et l’excitation ont très rapidement pris le pas sur cette petite panique. J’étais justement à l’université, et je me rappelle avoir couru voir mes amies du personnel administratif pour leur annoncer la nouvelle. J’étais heureuse de pouvoir enfin concrétiser le projet de publication que j’avais depuis quelques années.

Et la première fois que vous avez eu votre livre entre les mains ?

Vous allez rire !… Mon tout premier geste fut de passer le doigt plusieurs fois sur mon nom sur la couverture… Comme pour vérifier que c’était bien réel, que ça n’allait pas baver, que ça y était, que j’avais vraiment écrit un livre ! J’avais le sourire jusqu’aux oreilles, mes parents aussi, je les ai sentis fiers, ça m’a touchée.

Pourriez-vous nous retracer les grandes étapes depuis votre réponse au concours jusqu’à la sortie du livre ?

Avec Nicolas et Romain, les co-auteurs du livre, on a d’abord élaboré le sommaire et discuté du contenu des différentes parties, puis on s’est réparti la rédaction selon nos spécialités. La deuxième étape était donc la rédaction. Chacun a œuvré individuellement, puis on a travaillé ensemble sur certaines parties qui nécessitaient des apports collectifs. La troisième étape fut assez difficile pour ma part ; je devais mutualiser et harmoniser nos différentes contributions. La quatrième étape, de relecture et finitions, fut la plus sportive. C’était la dernière ligne droite, les échanges avec l’équipe AMPHORA, relectrice et graphiste notamment, se multipliaient. Nous étions tous lancés dans une grande chasse aux fautes d’orthographe, aux espaces en trop, aux majuscules oubliées, aux imperfections dans les schémas… À première vue, ça peut paraître pénible, mais je me suis vraiment éclatée dans cette traque méticuleuse !

Pourquoi avoir ouvert une page Facebook « être auteure chez AMPHORA » ?

Je voulais montrer aux utilisateurs de Facebook qu’écrire un livre c’était une chouette aventure car j’en étais convaincue. Je voulais qu’ils connaissent les différentes étapes d’un projet de publication, et les péripéties qui vont avec. Je suis sûre que beaucoup d’étudiants aimeraient se lancer dans cette aventure mais n’osent pas franchir le pas, par peur de ne pas être à la hauteur. Je me suis dit qu’en faisant cette page, j’en convaincrais peut-être certains.

Que vous a apporté le concours, personnellement et professionnellement ?

J’ai découvert le monde de l’édition et ai fait de belles rencontres. Je dois dire qu’en général je préfère œuvrer seule quand j’ai un travail de rédaction à faire. Là, vu que je voulais un super produit final, je suis allée chercher les compétences que je n’avais pas auprès de spécialistes, et j’ai dû diriger une équipe. J’avais donc beaucoup d’appréhensions au début, mais finalement j’ai vraiment adoré ce travail d’équipe ! On s’est toujours très bien entendus avec Romain et Nicolas et avec les différentes personnes chez AMPHORA ! Professionnellement, je suis entraîneur auto-entrepreneur depuis quelques années. Au moment où mon activité se développait en Bretagne, j’ai dû partir à Paris pour faire ma thèse. J’ai donc un nouveau réseau à construire, et ce livre est un réel avantage pour accélérer le processus.

Que pensez-vous de cette opération initiée et organisée par AMPHORA et l’ANESTAPS ?

C’est une idée absolument GÉNIALE ! AMPHORA montre d’une magnifique manière qu’elle croit en chaque étudiant en STAPS et qu’elle lui accorde volontiers sa confiance. Qu’on lui fasse confiance et qu’on l’encourage dans ses projets, c’est tout ce qu’un jeune étudiant demande ! Longue vie à ce partenariat et merci à ces deux partenaires !

Avez-vous des idées pour l’améliorer dans les prochaines années ?

Je pense qu’il faudrait faire encore plus de communication dans les universités autour du concours, au moment de l’appel à projets notamment. Il me paraît indispensable que les directeurs des UFR-STAPS et tous les enseignants se mobilisent pour informer les étudiants. Il serait également envisageable de mettre en place un système de parrainage d’une année sur l’autre, pour que le nouveau lauréat puisse bénéficier, lorsqu’il le souhaite, de certains conseils et astuces de la part de l’aîné (pour la rédaction ou la promotion/communication par exemple). Je ne sais pas si c’est envisageable, mais les Fédérations Nationales pourraient aussi soutenir publiquement l’auteur et promouvoir le futur livre. Cela pourrait permettre de contribuer au rayonnement de ce concours, d’AMPHORA et de l’ANESTAPS.

Des conseils pour tous les étudiants qui souhaitent participer ?

Faites-vous confiance ! A priori, on se demande comment on peut rédiger 100 pages sur un sujet, mais on se rend vite compte qu’on a la majorité des idées en tête et qu’il suffit juste de trouver l’ordre dans lequel on va les agencer. Si c’est la maîtrise de la syntaxe et de l’orthographe qui vous embête, n’hésitez pas à demander de l’aide à quelqu’un ; ce serait dommage de garder vos bonnes idées pour vous-même !

Des conseils pour les futurs gagnants ?

N’attendez pas que le livre sorte pour en faire la promotion ; prenez de l’avance. AMPHORA est bien organisé pour la promotion mais le rôle des auteurs est très important. Plus il en parle, plus le bouche à oreille est important. N’hésitez pas non plus à contacter la presse et la télévision locale pour diffuser l’information au plus grand nombre, ou à organiser des séances de dédicaces dans vos clubs !

Les Éditions AMPHORA et l’ANESTAPS organisent la troisième édition de leur concours d’écriture réservé aux étudiants en STAPS. Vous avez en tête un projet de livre pédagogique en lien avec le sport ou le secteur de la forme ? Profitez de cette occasion pour concrétiser cette idée et la voir publiée et commercialisée par le premier éditeur français dans le domaine ! Pour participer, rien de plus simple, il vous suffit de déposer votre dossier de candidature sur le site de notre partenaire – anestaps.org – avant le 1er janvier 2017.

Pour En Savoir Plus :

Handball – Guide de l’entraîneur

Marie LE MENN

Editions Amphora

handball

Marie LE MENN

Marie LE MENN

Diplômée en enseignement de l’EPS et recherche en psychologie du sport, Marie Le Menn est enseignante vacataire en STAPS et complète sa formation par une licence de psychologie. Riche de ce parcours et de son expérience de gardienne de but, elle oeuvre actuellement au sein de l’équipe technique du Finistère et en clubs pour apporter aux jeunes gardiens de but motivés l’encadrement dont elle n’a pas pu bénéficier étant jeune.