Que se passe-t-il après les grands événements ?

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Quand les entraîneurs font le bilan des divers championnats, que peut -on entendre?

« Nous avons de bons cavaliers, mais il faut encore travailler. Nous avons tout l’hiver, pour mettre en place des stages, des formations et pour faire de la détection »

Lorsque l’on regarde de prés le déroulement d’un championnat, d’une coupe des Nations, on observe des cavaliers qui peuvent être l’ombre d’eux même dans l‘épreuve de chasse, avec des scores non égalés pendant la saison, des cavaliers qui sous « les feux de la rampe », perdent leurs moyens alors que le podium est à portée de main, des fautes technique que l’on croyait résolus et qui réapparaissent, des cavaliers qui n’arrivent pas à respecter les consignes de leur entraîneur, d’autres s’effondrent à la sortie du parcours et « incendient » leur entourage.

Malheureusement, beaucoup d’entraîneurs prennent le problème à l’envers. Dans le domaine du sport, on part toujours du principe que devenir un champion consiste avant tout à acquérir des compétences. Compétences techniques en l’occurrence, qui plus elles sont grandes, plus l’heureux propriétaire a des chances de devenir un champion.

C’est vrai en partie, mais cela ne suffit pas : il faut acquérir des compétences et pas seulement celles qu’on croit. Il se trouve que le processus de pensée et de comportement qui favorisent l’éclosion des champions ont été identifiés.  En sport, on appelle cela être dans la « zone » , ou être dans son «état idéal de performance» et la bonne nouvelle, c’est que cela s’apprend. Tout comme les barres de réglages, le travail sur les distances, les sauts de puces, le galop à faux, les déplacements latéraux sont des outils pour améliorer la souplesse et la technique du cheval, il existe aussi des outils pour contrôler les émotions, se motiver, apprendre à renforcer sa concentration, développer sa motivation, gérer les situations d’échecs du cavalier. Trop de sportifs cavaliers dotés de capacités techniques exceptionnelles, s’auto détruisent avec une évidente bonne volonté et celle de leur entourage, uniquement par ignorance des principes élémentaires du bon fonctionnement de l’esprit humain.

Stages, détections, formations hivernales oui, oui, oui , mais pensons aussi à ces compétences mentales qui permettrons à nos cavaliers de faire face et d’être dans leur Etat Idéal pour perforer. Couplons toutes ces efforts techniques avec une vraie stratégie de préparation mentale. Entraînement technique + entraînement mental = un vrai mode d’emploi pour performer.

Pour aller plus loin, lisez « Équitation – Optimisez votre potentiel » de Carine Camboulives.

Carine CAMBOULIVES

Carine CAMBOULIVES

Formée d’abord à la sophrologie avec une spécialité en sophro-pédagogie du sport, puis praticienne en P.N.L et hypnose ericksonienne, Carine CAMBOULIVES valide toutes ces compétences par le Diplôme Universitaire de préparation mentale appliquée à la performance sportive. Le sujet de son mémoire : « de l’utilisation de l’imagerie mentale en concours complet ». Cavalière de CSO (saut d’obstacles), ayant « fleureté » avec le CCE (concours complet), elle a aussi pratiqué la natation et le judo en compétition.